Critiques d'art reçue par la Galerie M.A.D.S Milano

Critiques d'art reçue par la Galerie M.A.D.S Milano

L'amour se démontre au quotidien, à chaque journée de l’année avec de petites attentions. La Saint-Valentin est un bon prétexte pour célébrer et organiser de bons moments à deux! Il y a une multitude de façons de souligner la fête de l’amour selon les goûts de chacun.

Il y a le traditionnel souper; soi au resto ou un merveilleux repas préparé à la maison avec amour.

Il y a également la soirée en amoureux, tous deux emmitouflés devant un bon film ou un feu de foyer.

En cette fête de l'amour, je tiens à partager avec vous des critiques d'art reçues d'une galerie réputé à Milan, en Italie. Elles décrivent et représente bien la symbolique de mes oeuvres remplies d'amour!

Un grand MERCI à Silvia Grassi, Dr. en sciences de la culture, 3e cycle en
histoire et critique d'art de la galerie MADS MILANO pour la critique d'art de l'oeuvre "Je tiens à toi" 

Voici un extrait :

"L'artiste canadienne Marie Lauzon a toujours ressenti le besoin de représenter dans ses œuvres les sentiments de l'être humain et ses besoins, en premier lieu d'aimer et d'être aimé. Un exemple absolument extraordinaire est son travail '' Je tiens à toi '' dans lequel elle représente l'une des formes d'amour les plus uniques et les plus sincères: prendre soin de quelqu'un d'autre. Le protagoniste absolu de l'œuvre est la femme qui nous observe avec intensité et nous fait participer à un moment aussi doux et intime, comme un baiser. Le rouge de l'amour enfermé dans une bulle dont tout le monde bleu est exclu. La technique utilisée par Marie, avec des coups de pinceau larges et denses, et les couleurs si intenses et lumineuses, confèrent à la photo une énergie incroyable. Toute la passion des deux protagonistes émane." - Silvia Grassi

 

 Critique d’art par la curatrice Deborah Maggiolo pour l'oeuvre " Hymne à la passion"

« Une explosion passionnée enveloppe soudainement le spectateur, qui se sent enveloppé dans une étreinte chaude et enthousiaste. L’affection du couple, pour sa charge immense en intensité,  nous rappelle à tous une sorte spéciale de sentiment qui, à un moment donné de notre vie, nous avons tous expérimenté .

Comme le feu, il brûle telle la combustion, érodant le contexte dans une image indéfinie et brumeuse. C’est la flamme de la passion, qui, résultant de la partie inférieure de la toile, produisant des étincelles, nourrissant sans cesse sa propre essence. »              

Le philosophe Platon à son « Symposium » expose sa théorie d’Éros, le décrivant comme un démon : une entité à moitié Dieu et à moitié homme, donc, un

véhicule entre le terrestre et les dimensions ultra-terrestres. Pour Platon, Éros est comme une force qui lie des éléments contradictoires ensemble, mais sans les annuler. Il est toujours agité, insatisfait et incomplet puisqu’il descend directement de son père Poros – le terme grec pour l’intelligence et l’abondance – et sa mère Penia – le synonyme de pénurie et de la privation. Précisément à cause de son incomplétude, Éros a toujours tendance à son accomplissement mais il ne le respecte jamais; il représente la flamme insatiable de désir, s’agitant pour toujours sans se rendre, mais, au lieu de cela, toujours ayant obstinément tendance à la beauté et à la bonté.

Et la beauté est un autre thème central de l’oeuvre d’art, qui célèbre en même temps aussi la sensualité féminine, représentée dans toute sa splendeur dans une figure qui pourrait hypothétiquement représenter Aphrodite, ainsi, la déesse d’amour assume une fonction métaphorique, s’offrant comme un symbole universel d’amour. Le remous par les boucles de ses cheveux souligne la force de cette énergie infinie se répandant partout dans la peinture entière. Visuellement, il rappelle d’autres oeuvres d’arts célèbres, comme de Peter Behrens, représentant deux femmes s’embrassant ou « le portrait de la Vénus dans » la naissance de Vénus « par Sandro Bollicelli.

En accord avec ces lignes sinueuses, les tons choisis de couleur accordent un sentiment d’élégance et le fait d’être précieux à la scène, montrant les deux amants dans une atmosphère brillante parsemé d’étoiles qui rend visibles toute sa chaleur intrinsèque.

D’un point de vue iconographique, « Hymne à la Passion » fait un  rappel du modèle de composition « le baiser » par Gustav Klimt, en fait, les deux oeuvres d’art représente un baiser particulier dont le visage de la femme est au premier plan, dans une expression paisible et douce, en cachant les caractéristiques du visage masculin, concentré en train du donner de toute sa douceur et de sa tendresse à sa bien-aimé. Aussi, représenté ensemble dans un contexte passager et indéfini, le scénario est presque un rêve et très probablement une indication du symbolisme de la représentation.

Par de sa portée universelle du sujet, l’amour réussit à se détacher comme une force meta-historique : en fait, il n’appartient pas nécessairement uniquement à l’ère historique, ni à un âge humain précis, de la même façon qu’il n’est lié à aucun environnement géographique spécifique. C’est une expérience unanime d’humanité, qui nous touche tous, étroitement de près et profondément; néanmoins, on ne nous donne pas pour savoir et connaître de façon approfondie ce que la source d’amour est, ni comment il développe sa dynamique; nous pouvons seulement vivre ce sentiment à l’état actuel des choses, un besoin intime et fondamental, étant conscient que ses coordonnées sont d’une certaine façon floue à nous. 

Merci d’avoir pris de votre temps pour lire l'article, c’est très apprécié !!  (ღ❛ั◡❛)
Leelooart ♥ ´*•.¸(´*•.¸♥¸.•*´)¸.•***`⋎´✫¸.•°*”˜˜”*°•✫

 


Leave a comment

Please note, comments must be approved before they are published